Le match a commencé comme il s’est terminé, par un but de Mbappe.
Le premier but marqué après 8 secondes arrive après une combinaison de coup d’envoi finement préparée à l’entraînement. Galtier prouve qu’il a tout compris, on n’apprend pas à jouer au ballon à des joueurs de cette qualité, on prend le temps de travailler des combinaisons d’un autre niveau.
1-0 après 8 secondes mais les Lillois ne déméritent pas, pour preuve ils tirent autant au but que les parisiens lors d’une première mi-temps qui se termine par un 4-0 violent mais mérité (même Hakimi a marqué son petit but).
Même quand les Lillois sont en place les attaques parisiennes ressemblent à des contre attaques. Galtier et Sacramento jouent les « Expected Goals ». Ils demandent à ses joueurs de jouer très vite vers l’avant en prenant le maximum de risques : quand ça passe, l’action se transforme en face à face avec le gardien adverse, quand on perd la balle il reste toujours 4 ou 5 joueurs derrière pour défendre.
Sinon les journalistes ont été forts cette semaine, Neymar et Mbappe ne s’entendent vraiment pas bien. Ils ont passé leur match à se chercher et à se trouver. Ça combine et ça combine bien : 2 passes décisives de Neymar pour Mbappe (et une 3ème pour Hakimi), 3 buts de Mbappe avec une feinte de corps qui offre le doublé à Neymar. C’est vraiment la guerre des égos entre les deux joueurs.
La 2ème mi-temps est plus calme. Le temps pour Bernat de se demander sur le banc comment il va faire pour retrouver sa place dans le 11 en voyant Mendes multiplier les sprints et les dribbles avec une puissance et une vitesse impressionnantes.
On concède des occasions mais elles ne sont pas franches jusqu’au moment où Mbappe la laisse passer entre les jambes pour Neymar qui marque le but du 5-0.
Le PSG de Galtier prouve à ce moment-là qu’il est capable de passer d’un jeu de possession à des phases d’attaques rapides.
Lille marque tout de même un but qui récompense son courage et son abnégation mais Mbappe est sans pitié et marque ensuite ses 2ème et 3ème buts du match.
Le score final est de 7-1 et même Turpin trouve que ça fait trop et préfère arrêter le massacre et le match par la même occasion à la 90ème minute sans compter les arrêts de jeu.